Quoi de mieux qu’un site Internet pour expliquer son parcours pro ? Au moins, je peux mettre en avant ce que je veux, mentir quand ça m’arrange et passer sous silence les quelques difficultés rencontrées. Beaucoup plus agréable qu’un entretien d’embauche avec une vieille DRH renfrognée ! On peut bien entendu s’interroger sur l’utilité de cette page, pusiqu’elle ne sera pas lue et que mon parcours n’intéresse sûrement personne (à part toi qui lit en ce moment, petit voyeur indiscret), mais ça m’occupe et écrire fait parait-il reculer l’apparition d’Alzheimer…
J’ai dans un premier temps évolué dans l’enseignement et la recherche en Economie, à l’Université de Picardie Jules Verne. Par la suite, je me suis dirigé vers la Côte d’Azur et la banque patrimoniale, au sein d’organismes financiers réputés : Allianz, HSBC et Barclays. J’ai également occupé le poste de Président du Conseil Syndical du Domaine Saint-Pierre de Tourtour. Et aujourd’hui, je suis professeur d’Economie-Gestion et je m’éclate avec mes élèves en STMG.
Un parcours incroyable…
Mais, me direz-vous, pour en arriver là, cher ami, quelles épreuves dus-tu surmonter ? Oulah, accrochez-vous. Une véritable épopée balzacienne vous attend, chères lectrices et chers lecteurs (vu la fréquentation attendue sur ce site, je me demande si je dois vraiment mettre le pluriel d’ailleurs…).
Allez, faisons-nous plaisir ! Après avoir fréquenté les établissements scolaires huppés les plus réputés de la côte Est américaine, années durant lesquelles je fréquentais les rejetons du gotha international, j’intégrais brillament la faculté de Droit d’Harvard. Un Doctorat (PhD pour les Yankees) plus tard (avec les cum laude du jury, of course), je m’orientais vers les cabinets d’avocats new-yorkais les plus prestigieux. Il m’a ainsi été permis de délivrer Nelson Mandela de sa geôle sud-africaine, de traquer les anciens nazis, de mettre fin au trafic international de cocaïne, et surtout de défendre Diego Maradona du fisc italien qui lui reprochait une petite ardoise non régularisée.
Que serait la tête sans le corps me direz-vous ? Je profitais bien entendu de mes années universitaires pour décrocher le titre olympique du 100 m, doublé de celui du marathon, et triplé de celui de boxe car que serait la vitesse sans l’endurance et la force ? Remarqué également pour mes qualités artistiques, j’étais vite recruté pour le rôle principal d’un blockbuster hollywoodien, dans lequel j’incarnais un super flic venant du futur pour modifier le passé sans trop impacter le présent…. Compliqué, mais successful ! Cette prestation de haut niveau me permettait d’ailleurs de décrocher l’Oscar du meilleur acteur lors d’une cérémonie inoubliable et riche en émotions.
Bien évidemment, membre actif des services secrets français, j’ai du sauver le monde 7 ou 8 fois (la seule chose dont je sois certain, c’est que c’était une fois de plus que Bruce Willis, un looser). C’est donc avec la larmichette au coin de l’oeil que j’acceptais le Prix Nobel de la Paix.
Pour me reposer de toutes ces émotions et me distraire, je composais et interprétais quelques tubes musicaux au succès planétaire (la danse des canards, entre autre). Il m’arrivait de faire un petit concert intimiste devant 100 000 personnes (je n’aime pas trop quand il y a foule), histoire de permettre au public féminin de s’alléger de leurs sous-vêtements en me les jetant sur scène. Tout était collecté et redistribué, bien évidemment, car en plus de mes brillantes qualités intellectuelles et athlétiques, je jouis d’une immense générosité naturelle.
…mais faux !
7h00. Ok, le réveil sonne. Bon, revenons à notre parcours, dont le décors se situe en Picardie, à Tulsa et à Nice.
Le parcours scolaire et universitaire
Un passage sans trop d’histoire(s) dans deux écoles primaires d’une petite ville de Picardie (vous connaissez peut-être, ces villes avec les inconvénients urbains et les désavantages ruraux), les années collège (les pires !!) passées dans un établissement situé dans un ancien marais (véridique… Rivers), un lycée du nom d’une famille de savants (dont je n’ai jamais su de quel membre il s’agissait)… Bon, on est loin des établissements prestigieux US… Que retenir de ces années ? Qu’en Picardie, il pleut souvent et que le ciel est rarement bleu. Qu’il faut bien y passer. Et puis, il fallait bien décrocher le bac après tout.
Ah, voici enfin venu le temps de la Fac ! Ce n’était pas Harvard, certes, mais j’ai passé à l’UPJV d’excellentes années ! D’ailleurs, j’y ai vécu mon rêve américain puisque j’ai passé une année à l’Université de Tulsa (Oklahoma) pour y réaliser mes recherches de Master 2. On peut dire que ce passage aux USA m’a été bénéfique puisque j’ai décroché à mon retour en France deux Master (Economie et Mathématiques), avant de faire trois ans de recherches sur les pôles de compétitivité picards. Un rapide passage à SKEMA pour y décrocher un troisième Master (Finance), et j’étais solidement équipé d’un point de vue académique. Allez, il me reste un diplôme à décrocher pour que la boucle soit bouclée : un Doctorat. Cette quête du Graal est mon prochain objectif ! Bien entendu, durant toutes ces années, certains professeurs m’ont marqué : Christian Schnakenbourg (Professeur d’Histoire Economique), Christian Palloix (Professeur d’Economie) et James P. Ronda (lors de mon année universitaire à l’Université de Tulsa.
Une première expérience : l’enseignement et la recherche
Je me suis tout d’abord consacré à la recherche et à l’enseignement. J’ai enseigné pendant environ 6 ans en cours particuliers (mathématiques et économie, du collège au niveau universitaire) ainsi qu’en BTS, dans un lycée amienois. Bien évidemment, il me reste quelques écrits (mémoires universitaires, travaux de recherche, cours, etc.) de cette belle période, que vous trouverez en suivant le menu déroulant (mes contributions).
Une seconde expérience : la Gestion de Patrimoine
Mais que voulez-vous, on finit toujours pas se lasser des bonnes choses. Après toutes ces années passées dans l’enseignement et la recherche, je souhaitais évoluer dans un secteur différent. C’est sur la banque patrimoniale que j’allais jeter mon dévolu. Et quitte à changer, autant le faire jusqu’au bout ! Changement de décors : il était temps de s’envoler pour la Côte d’Azur, à Nice, la Miami méditerranéenne. Vu la politique sécuritaire locale, on y trouve bien plus que deux flics habillés en rose avec des costumes italiens aux épaules XXL. Fini la grisaille, place aux palmiers, au ciel bleu et au soleil ! Il était temps de se mettre à la cuisine à l’huile et au Nissart. 🌞 🌴
Une troisième expérience : retour à l’enseignement !
Après dix ans passées dans le secteur financier, je devais bien l’admettre : seules trois ou quatre années m’avaient réellement plu ! Les trois années chez Allianz, et la première chez Barclays. Là encore, plutôt que de rester inerte dans une situation qui ne me convenait plus, je me suis fixé mon nouveau challenge : obtenir le CAPET d’Economie-Gestion. A 42 ans, il était temps ! D’autant plus que je voulais être prof depuis mon plus jeune âge. Après un premier poste à Nice et un second à Clermont-Ferrand, je suis actuellement à Aix-en-Provence. La suite, pour moi, ce sera Agrégation, Doctorat et direction les Business Schools aux USA 🇺🇸 !
En synthèse, Gérald Nadaud c’est :
- Trois Bac + 5 (Economie, Mathématiques et Gestion) en Université et en ESC 🎓
- Une expérience pro dans la recherche, la gestion de patrimoine et l’enseignement
- Un bon sens de l’humour 🤓

En définitive, Gérald Nadaud, c’est un prof heureux 😃!